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L'école des parents

Première réunion de travail de l’École du Cercle des Parents pas Carrés

 

Vous trouverez ci-dessous le compte rendu de la première séance de travail de l’École des Parents pas Carrés. Dix-huit personnes ont assisté à cette séance, qui s’est tenue le 28 octobre dans les locaux de l’École-Collège Savio. Les thèmes, abordés le plus souvent dans cette instance feront l’objet de lettres d’information, dont les premières seront disponibles, sur place, lors de la prochaine réunion du 20 janvier 2018.

Christophe Labrousse informe l’assistance qu’il a rencontré différents thérapeutes et en a retenu deux :

  • Madame Isabelle Jadaud, psychologue clinicienne, thérapeute du couple et de la famille
  • Madame Emilie Michel, formatrice (analyse de pratique – ateliers parents – guidances parentales)

 

L’une d’entre elles sera présente lors de la 4e séance de l’école des parents.

Le premier thème abordé dans le cadre des réunions de l’école des parents est : redonner confiance à son adolescent.

Constat

La société est en pleine mutation. Tout change et très rapidement. D’ici une dizaine d’années, 67% des métiers pratiqués seront totalement nouveaux. Les nouvelles technologies sont en forte progression et influencent le cerveau de nos enfants. Les nombreuses réformes de l’Éducation nationale n’ont fait que brouiller le dispositif national sans proposer un nouveau système éducatif pour soutenir et accompagner les enfants vers ces nouveaux métiers.

Le paysage administratif change profondément. Il existe trois phases de changement dans l’histoire de notre pays :

Jusqu’à 1792 : la royauté laisse la place à Napoléon

Jusqu’en 2015 : la loi Le Nôtre portant sur la nouvelle organisation territoriale de la République et comportant des décisions importantes pour l’Éducation nationale.

Depuis le 1er janvier 2017 : on assiste à la mutualisation des structures de l’administration française.

Comment faire pour préparer demain ?

Si l’Éducation nationale ne se réforme pas, elle va droit dans le mur. Les enfants rejettent ce monde d’apprentissage dépassé.

Les enfants n’ont plus de repères, ni dans le temps, ni dans l’espace et cela impacte, entre autres, leur créativité : ils éprouvent de la difficulté à faire un dessin libre et ils sont perdus devant une feuille blanche ; ils n’ont plus de créativité.

La difficulté des apprentissages fait perdre aux adolescents leur confiance en eux.

En primaire les enfants n’apprennent plus les fondamentaux. Or les fondamentaux sont indispensables pour apprendre. En fait ils sont là pour apprendre à apprendre.

Quand ils arrivent au collège, ils ne possèdent pas les outils pour pouvoir apprendre. La conséquence est qu’ils ne suivent pas les cours et se retrouvent en décrochage scolaire. Ils sont en souffrance et se déprécient eux-mêmes.

Le rôle du parent est de soutenir et encourager l’enfant.

Problème des médias

Les médias, papier, télévision ou internet, balancent des images sans aucune précaution, ni préparation. Conséquence, elles agressent nos enfants. Dans la grande majorité les adultes ne pensent pas à protéger les enfants de l’impact des images et ceux-ci sont obligés de vivre des situations compliquée, qu’ils ne devraient pas connaître à leur âge et de s’adapter.

Les enfants n’ont plus envie de se forcer à faire quelque chose. En tant que parent, il faut être exigeant avec eux. Quand ils sont très jeunes, il faut être présent lors des devoirs du soir. Ne pas dépasser vingt minutes d’attention c’est le maximum, après ils décrochent. Être à leurs côtés permet de voir comment ils travaillent et de les aider à modifier ce qui ne va pas.

Il faut profiter des moments que l’on partage avec eux en voiture ou dans la cuisine pour leur poser des questions et comprendre comment ils fonctionnent. C’est ainsi que l’on peut montrer ce qui est efficace et pointer du doigt ce qui ne l’est pas. Il faut lui donner des clés.

La situation familiale doit être hiérarchisée : les parents doivent se trouver à la place des parents, responsables du reste de la famille et les enfants rester à leur place et se sentir protégés. Les adolescents pas plus que les jeunes enfants ne sont prêts à expérimenter les problèmes des adultes. Les enfants ne doivent pas être à la place des adultes ou les remplacer, il n’y a pas d’inversion possible des rôles, ils n’ont ni la maturité, ni les connaissances nécessaires pour le faire.

Les nouvelles technologies : ordinateurs, jeux vidéo, tablettes, smartphones envahissent de plus en plus les enfants qui rechignent à faire leurs devoirs le soir.

Les rythmes biologiques de l’enfant doivent être pris en compte et respectés : on n’étudie pas n’importe quelle matière à n’importe quelle heure. Le cerveau fonctionne à plein régime le matin de 10h à 12h. Il faut profiter de ce moment pour étudier les maths, le français et les langues étrangères. Il est à plein régime également en fin d’après-midi, de 17h à 19h. C’est le moment idéal pour faire les devoirs. C’est une bonne chose si les parents peuvent aider au travail scolaire, mais en cas de frictions parents/enfants provoquées par les devoirs, l’étude dirigée du soir permet d’éviter les conflits.

Le cerveau est fatigué en fin de matinée et il est bon de donner un fruit à manger à l’enfant à ce moment-là. Entre 12h et 15h, le cerveau se repose. La tranche de 17h à 19h est recommandée pour l’apprentissage du lendemain.

Les enfants qui ne sont pas organisés : il faut les aider à s’organiser, leur faire comprendre le bénéfice qu’ils en tirent s’ils mettent un peu d’ordre dans leurs affaires et leurs devoirs.

Rôle de la maman

Ne plus culpabiliser les mamans, mais leur donner des outils. Elles représentent le lien dans la famille et doivent redonner confiance à leurs enfants pour en faire des adultes libres.

Rôle du père

Le papa doit féliciter l’enfant lorsqu’il fait de bonnes choses mais à dose homéopathiques, sinon ils prennent la grosse tête. Il faut expliquer à son enfant que c’est bien, qu’il a réussi à grimper une marche mais que l’escalier est haut et plein de marches.

Les enfants doivent apprendre à se situer aussi bien dans la société que dans l’espace ou le temps. Les parents, grands-parents sont les adultes de références, les piliers sur lequel l’édifice repose. Il faut que les enfants soient encadrés pour être rassurés.

À l’école, on parle beaucoup du droit de l’enfant, mais rarement de ses devoirs et on lui donne un sentiment de toute puissance. Il ne faut pas rentrer dans son jeu, mais prendre le contre-pied et les mettre face à eux-mêmes. Les enfants ne doivent pas bafouer la liberté des parents. Il faut adapter sa manière de réagir en fonction de la personnalité de l’enfant. S’il est plutôt agressif, ou bien s’il s’agit d’un enfant « carapace », renfermé sur lui-même et manquant de confiance en soi, il faut leur rentrer dedans pour les faire réagir. Les parents doivent les booster et les accompagner. Les enfants doivent savoir sur qui compter et tout le monde : enseignants, parents et enfants doivent aller dans la même direction et faire circuler en permanence l’information entre eux.

Si l’enfant manque de confiance en lui, il manipulera les parents.

Les parents doivent absolument :

– montrer à leurs enfants qu’ils les aiment

– tenir tous les deux le même discours

– rassurer l’enfant

Les troubles de l’apprentiossage

La nouvelle génération d’adolescents souffre de plus en plus de troubles de l’apprentissage et en particulier des « dys ». On ne parle pas des « dys » à l’école par ce que les professeurs ne sont pas formés et ne savent pas ce qu’il faut faire par rapport à ces pathologies. On fait vivre aux enfants concernés par ces symptômes une grande souffrance et en plus comme on ne sait pas quoi faire, on les met sur une voie de garage !

À nous, parents, de comprendre le fonctionnement de nos enfants.

À l’école, plus les enfants sont notés, plus cela signifie qu’ils sont respectés. La suppression des notes est une hérésie.

École des parents

Les parents donnent leur avis et font part de leurs réflexions sur un sujet donné.

L’enfant a besoin de reconnaissance.

L’école, les parents, le sport sont des structures encadrantes.

L’enfant a besoin de l’adulte pour travailler, il n’est pas autonome et a besoin d’être rassuré or l’école n’est pas une structure rassurante.

Il faut donner du sens à l’école : expliquer, faire comprendre pourquoi il est nécessaire d’aller à l’école.

Il y a un véritable problème de confiance en soi chez l’enfant et d’estime de soi. Il faut prendre le temps d’expliquer et l’aider à se revaloriser car il ne se donne pas le droit à l’erreur.

Il est recommandé de passer beaucoup de temps avec ses enfants et communiquer avec eux. Par exemple choisir un DVD et le regarder ensemble et même être ensemble et ne pas parler est important. Il faut prendre le temps de partager. L’enfant est en quête de sens. S’il n’y pas de curiosité, il n’y a pas de sens, pas de confiance.

L’enfant a le sentiment de ne pas être reconnu. Il se complet dans le statut de victime.

Les enfants font beaucoup de choses et passent d’une activité à une autre très rapidement : ils butinent. Il faut les pousser pour qu’ils terminent ce qu’ils ont commencé. Il est essentiel de donner un cap à ces enfants.

Il faut éviter de comparer les résultats des enfants entre eux. Rien n’est comparable, ils sont tous différents.

Les programmes de l’éducation nationale peuvent mettre à mal les enfants et les parents car les méthodologies utilisées actuellement sont très différentes de celles du passé.

Prochaine réunion de l’École des Parents : Samedi 20 janvier de 10h à 12h, sur le thème :  DONNER DU SENS